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valérie pécresse (lr) - Page 2

  • ELECTION DE PECRESSE A LA TETE DE L’ILE DE FRANCE : VANVES ESPERE ETRE MOINS DISCRIMINEE COMME TOUS LES VILLES DU 92

    Valérie Pécresse est la nouvelle présidente de la Région Ile de France depuis hier midi. Elle a été élue dés le 1er tour sans surprise par 119 des 209 conseillers régionaux, LR, UDI et Modem dont Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves qui a été élu au conseil d'administration du  STIF (Syndicat des Transports Ile de France qui est la haute autorité des transports dans la Région capitale, une fonction complémentaire à sa présidence du Comité Stratégique de la SGP (Société du Grand Paris), ainsi qu'à la commission du Règlement qui doit réviser le règlement intérieur de l'assemblée régionale.

    « Tous les élus altoséquanais sont ravis et heureux égoïstement » comme l’a exprimé dés dimanche soir Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental « parce que nous allons changer de politique. Celle qui était menée jusqu’à ce jour, par la région, était, je le dis pour notre département dont je serais l’avocat inlassable, une politique de haine à l’égard de notre département, de discrimination complète,  permanente. Et cela aurait été encore  plus grave avec Bartolone. Comme ils disent «Barto barre-toi !» Je le dis vraiment, parce qu’il y a 17 ans que cela dure ! A Antony, je suis content parce que je vais avoir, enfin, le doublement du tunnel de la Croix de Berny,  parce que l’engagement de la Région de verser 20 M€ pour la résidence Universitaire d’Antony (RUA)  va enfin être mis en œuvre, alors que malgré cet engagement écrit par  la Région, il n’y a jamais été fait droit par M.Huchon. Et je n’en aurais pas attendu  davantage de M.Bartolone, parce qu’il est  l’auteur du  discours et du mécanisme de la péréquation qui est d’abord destiné à financer la Seine Saint Denis»

    « La traduction sera moins d’ostracisme vis à vis des Hauts de Seine qui étaient considéré comme un territoire tricard aux yeux de l’ancienne majorité. Nous allons pouvoir bénéficier comme les autres, des bienfaisantes retombées de la politique régionale parce que nos villes en ont besoin. Le fait de pouvoir s’appuyer sur la Région va permettre de mieux affirmer la présence des Hauts de Seine dans la métropole et de bénéficier d’un soutien pour nos politique de développement et social» ajoutait Hervé Marseille (UDI) sénateur maire de Meudon. « Cela ne peut qu’améliorer les choses ! On n’est pas le mauvais élève pour l’Ile de France, mais plutôt le bon du point de vue de la dynamique, de l’économie, de l’emploi, de la culture, du numérique, du sports, c'est-à-dire les sujets sur lesquels s’est battu V.Pécresse. Au contraire, elle pourra s’appuyer sur nous  et nous savons que nous pourrons s’appuyer sur elle » indiquait JJ Guillet (MLR) député maire de Chaville. Christian Dupuy (LR) maire de Suresnes espère bien que  «nous aurons ce à quoi nous avons légitimement pensé avoir le droit, et notamment pour Suresnes, le prolongement de la ligne n°2 que nous réclamons depuis des années sans même être honoré d’une réponse de la part du STIF présidé par M.Huchon. Et V.Pécresse l’a repris son programme !».

    A Vanves, rappelons nous les difficultés de la municipalité  pour mener à bien le projet  d’ouverture partielle du parc du lycée Michelet puis de la rénovation de ses équipements sportifs  extérieurs qui ont été engagées et qui pourront être accélérées, comme le projet de mur anti-bruit le long des voies SNCF Paris Montparnasse,   la Région socialiste ne privilégiant pas les villes situées selon ses responsables dans des secteurs considérés comme « riches » comme les Hauts de Seine. Sans parler de la ligne 13 du métro.

  • POLITIQUES ET MILITANTS DE VANVES MOBILISES POUR LA DERNIERE LIGNE DROITE DES REGIONALES

    La bataille  pour la présidence du Conseil régional s’annonce très serrée Dimanche comme finalement l’avaient prévu les observateurs qui constatent que l'addition des blocs de gauche atteint 39,85 %, alors que ceux de droite regroupent 39,41 % des suffrages, les derniers sondages donnant 42 à Valérie Pécresse (LR) et 40 à Claude Bartolone (PS) avec une marge d’erreur de 3%. Or, la réserve de voix à gauche est bien plus importante qu'à droite. Pour espérer la victoire, Valérie Pécresse devra faire le plein de voix à droite, et en arracher quelques-unes tant à la droite souveraine (Debout la France) qu’à  l'extrême droite (FN), comme elle s’est évertuée à le faire cette semaine, malgré le refus de Nicolas Dupont Aignan (DLF). En face, Claude Bartolone devait persuader  les électeurs de gauche  notamment du Front de Gauche de voter au second tour pour la liste qu’il conduit, pas très enthousiastes à l’idée de voter pour un représentant de la majorité présidentielle qui a renié la plupart des promesses faites à la gauche en 2012. Mais « il s’est produit une évolution très encourageante » comme l’expliquait Jean Luc Mélenchon (PG) dans le Monde du 10 Décembre : « C‘est la décision prise par Claude Bartolone d’appliquer à la liste commune du second tour la règle de la proportionnelle entre ses composantes et d’accepter la non participation à l’Exécutif. Pour moi, c’est un tournant qui décrispe le débat. Dés lors, c’est un interlocuteur qui mérite le respect et je l’espére la victoire !». Enfin, il n’y a aucun risque FN en IDF, et c’est bien cela le problème pour la Gauche, car certains abstentionnistes ne se sentiront pas obligés d’aller voter pour faire barrage. Il reviendra simplement de siéger au Conseil Régional après 6 ans d’absence – « Ca nous a coûté !  Nous y serons très rigoureux » expliquait Wallerand de Saint Just - avec un groupe confortable. C’est pourquoi, il s’est présenté dés le lendemain du 1er tour comme le «vrai vote utile»  tel que le clame les affiches qui ont été collées massivement cette semaine, comme les frontistes savent le faire.

    Mais, comme il fallait s’y attendre, le ton se durcit au fur et à mesure que l’échéance de dimanche se rapproche, entre Valérie Pécresse et Claude Bartolone, comme l’ont montré les deux meetings qui se sont tenus le même soir du mercredi à Issy les Moulineaux pour les républicains et les centristes et à Créteil pour les socialistes, auquel était présent tout ce que compte Vanves comme élus, militants et sympathisants. A Issy les moulineaux, la tête de liste LR/UDI/Modem s’en est vraiment pris à son adversaire PS. « J’ai comme principal concurrent, le candidat de l’esquive, le spécialiste du faux-fuyant qui veut porter haut devant et qui mord les mollets derrière, celui qui donne des leçons de démocratie et esquive les débats, refusant de se livrer à une confrontation projet contre projet, ayant pour seul argument de campagne, le dénigrement et l’insulte » a-t-elle déclarée en expliquant que pour lui, en le citant « nous sommes des misogynes et des homophobes, des nostalgiques de l’ancien régime périmé, de la France des bals pour les riches et des corvées pour les pauvres». C’est donc comme cela qu’il considère les 80% des Franciliens qui n’ont pas voté pour la gauche au 1er tour ». Jamais jusqu’ à présent, elle ne s’était livrée à une charge aussi sévère contre son concurrent principal, laissant à un panel de candidats sur les listes départementales LR/UDI/Modem, représentants de la vie civile,  de mener la charge sur d’autres thèmes, pendant une heure et demie, cornaqués par Thierry Solére (LR) et Chantal Jouanno (UDI), le binôme qui méne la liste dans les Hauts de seine. Ainsi  Geoffroy Didier (LR)  s’est adressé à toutes les «Lucette» de France qui ont été trompé par Hollande, matraqué fiscalement par la gauche : « Il faut qu’elle sache qui est Barto qui a mal géré le 93, qui incarne la gauche des millionnaires les chasses en Sologne…»..         

    A Créteil, c’était le meeting de la « gauche rassemblée » avec socialistes, écologistes, communistes… avec Cécile Duflot entre Benoit Hamon et Jean-Paul Huchon, Christiane Taubira à côté d’Emma Cosse,  Pierre Laurent entre Anne Hidalgo et Claude Bartolone, Christian Favier, Jean-Christophe Cambadélis…Il s’agissait pour Claude Bartolone de glonfler à bloc ses supporters  et de défendre la gauche face à des adversaires qui se moquaient de cet accord programmatique et de cette fusion des listes : « Le rassemblement, ce n’est pas le copier-coller ! L’unité, ce n’est pas le clonage ! D’ailleurs, si nous étions semblables, nous serions militants de la même organisation politique ! ». Et d’attaquer sa concurrente LR sur les valeurs républicaines. « Nous qui vivons cette campagne au quotidien, nous voyons bien que cette droite n’a plus grand-chose de républicain. (…) Que reste-t-il de leurs valeurs républicaines quand ils donnent les clés du camion à la Manif pour tous, ce mouvement obscène de négation de la modernité, menaçant ainsi le droit de s’aimer comme on a envie de s’aimer ? ».  Et d’évoquer ses trois pactes, un pacte de sécurité et de service public, un pacte culturel et d’égalité et un pacte environnemental. « Je veux dans nos 100 premiers jours faire redémarrer le moteur de l’espérance en obtenant de premiers résultats tangibles, palpables dans la vie des Franciliens ».  Et les militants et sympathisants, de revenir tant d’Issy que de Créteil gonflés à bloc pour faire campagne avec leurs candidats,Bernard Gauducheau  pour les Républicains et lescentristes qui est toujours à la 9éme place sur la liste LR/UDI/Modem, le jeune Gabriel Attal pour les socialistes qui s’est retrouvé à la 12éme place du fait de la fusion avec EELV et le FG/PG

  • QUELQUES LECONS SUR LE 1er TOUR ET UN ENTRE’DEUX TOURS DECISIF A VANVES ET AILLEURS

    La plupart des élus, des candidats  et des militants vanvéens participeront, ce soir, au meeting respectif de leur tête de liste : Républicains, centristes et Modem seront à Issy  les Moulineaux au Palais des Sports R.Carpentier pour une grande réunion publique régionale, sans leader national, pas même Nicolas Sarkozy qui s’était invité, Valérie Pécresse tête de liste y ayant mis son veto, car elle souhaite mener une campagne régionale durant cet entr'deuxtours décisif. Socialistes, écologistes, communistes et mélenchonistes seront à Créteil pour un meeting de « la gauche et des écologistes rassemblés », la nouvelle dénomination de la gauche francilienne devenue plurielle

    Ainsi la lutte pour la présidence du Conseil régional s’annonce très serrée Dimanche comme finalement l’avaient prévu les observateurs avertis, l'addition des blocs de gauche atteignant 39,85 %, alors que ceux de droite regroupent 39,41 % des suffrages. Or, la réserve de voix à gauche est bien plus importante qu'à droite. Ce que réfute Valérie Pécresse en expliquant que  « 3 électeurs de droite sur 4 n’ont pas été voté » et en ayant lancé depuis Lundi,  la pêche aux abstentionnistes. « S’abstenir ou voter PS, c’est voter FN » explique t-elle avec l’ensemble de ses candidats qui tractent,vont à la rencontre des électeurs. En face, Claude Bartolone doit persuader  les électeurs de gauche  notamment du Front de Gauche de voter au second tour pour la liste qu’il conduit, par très enthousiastes à l’idée de voter pour un représentant de la majorité présidentielle qui a renié la plupart des promesses faites à la gauche en 2012.

    Chacun a tiré les leçons de ce scrutin : « Notre alliance LR/UDI fait bonne figure en IDF puisque nous arrivons en tête. Mais globalement, nous ne sommes pas très satisfaits des résultats nationaux. Parce qu’avec notre alliance nous sommes la force d’alternance naturelle ! Il y a un rejet massif de la politique socialiste, de la gauche, une exaspération de notre peuple à cet égard, et dont profite le FN. Le vote du FN est d’abord l’exaspération » expliquait Patrick Devedjian (LR) dimanche soir au Conseil départemental. « Ce vote est une interpellation qui nous est adressée et qui doit nous conduite à nous interroger, à proposer des choses nouvelles » ajoutait il. «  Les français attendent de la part de l’opposition de nombreuses choses que nous ne leur donnons pas : Tout d’abord un renouveau des personnes des figures nouvelles, ce qui ne veut pas dire que cela suffit, parce qu’ils attendent de l’intelligence, de la part de ces figures nouvelles. Ensuite un discours différent, un démarquage profond par rapport à cet espèce de socialisme ambiant qui gagne la société ». Pour la gauche, « le score de Claude Bartolone est bien meilleur que ce qui avait été prévu et annoncé par les sondages. Le score de Valérie Pécresse est moins important que prévu et celui du FN moins important que ce qui avait été envisagé » explique l’un des candidats vanvéens de la liste PS, Gabriel Attal, conseiller municipal PS de Vanves,  conduite par Nadége Azzaz qui est venu plusieurs fois à Vanves

    « Au niveau départemental, Claude Bartolone fait 15 000 voix de plus que JP Huchon au 1er tour des régionales de 2010. On progresse de 15 000 voix, ce qui est un très bon résultat dans le contexte actuel et les attentes que l’on pouvait avoir.  Sur Vanves, les résultats sont historiques, puisque nous faisons 5 points de plus que JP Huchon au 1er tour en 2010. Vanves est la 4éme ville des Hauts de Seine en termes de score pour Bartolone (après Clichy,  Montrouge et Fontenay aux Roses qui dépasse les30%), alors même que le maire de Vanve s’est fortement engagé en étant 9éme sur la liste de la droite. Et le total « gauche » est supérieur à la droite. Il y a eu une très bonne campagne menée au niveau régional, départemental et local avec les forces vives du PS à Vanves.Ce qui donne beaucoup d’espoir pour dimanche prochain et pour la suite » explique Gabriel Attal. « Pécresse n’a plus de réserve de voix, mais tout n’est pas acquis pour le PS.  Bartolone est certes favori pour le second tour. Mais si on veut qu’il l’emporte, il faut qu’il y ait une mobilisation totale des électeurs, et c’est là-dessus que nous insistons sur cette semaine d’entre deux tours : une seule voix de gauche, des écologistes, et plus large des progressistes et des républicains ne doit manquer ».